la ferme professionnelle

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Diplômée de la faculté des sciences de Nantes en biologie des populations et des écosystèmes,

12 ans d’expérience sur le terrain en écologie et agriculture urbaine dont 5 ans en tant que chef de projet pour l’association ECOS à Nantes

BPREA et spécialisation d’initiative locale en agriculture urbaine promotion 2020 centre de formation EFFEA de la Chambre d’agriculture de Loire Atlantique

Passionnée par le végétal, et par l’agriculture, depuis 30 ans,

Devenir paysanne est l’aboutissement d’un parcours. J’ai toujours mis les mains dans la terre, jardiner est une seconde nature et vivre de la terre était mon ambition, retourner à l’essentiel, et se mettre au diapason des rythmes des saisons et de la vie sauvage.

C’est un métier exigeant qui forge au fur et à mesure de l’expérience acquise, qui pousse à se remettre en question, à se dépasser, à appendre au quotidien…

C’est un métier physique mais aussi intellectuel, beaucoup d’éléments à prendre en compte dans son exercice…

Se faire confiance, ne pas se décourager face aux éléments, face à l’adversité d’autant plus en tant que femme…

Nous vivons les changements de notre environnement, et nous devons les affronter pour continuer à tirer de la terre ce qui nourrit femmes, enfants, hommes… Un défi aujourd’hui encore plus qu’hier…

Mon modèle économique :

J’ai travaillé entre 2015 et 2019 sur cette parcelle pour construire un lieu renouvelé, il a fallu planter des arbres fruitiers, creuser une mare, apprendre à comprendre le fonctionnement du milieu, inventorier les espèces présentes, souvent aussi nettoyer le site de déchets abandonnés par le passé…. et peu à peu améliorer la structure et la fertilité terre, une terre ingrate car très pauvre et sablonneuse. Les années de graves sécheresses entre 2016 et 2019 ont ralenti le travail, il a fallu sauver les arbres en pleine canicule, combattre une population énorme de mulots des champs, qui pullulent par manque de prédateurs.

Aujourd’hui, mon modèle prend forme et se fonde sur une culture dense sur 1000 m², mêlant arbres fruitiers, aromatiques, fleurs, et bien sûr légumes, mais aussi plantes sauvages.

Des investissements matériels sont nécessaires pour rendre le travail plus facile et plus rapide, car pour le moment je travaille manuellement. Je réfléchis également à des moyens de lutter contre les canicules qui ne manqueront pas de faire leur retour, car j’ai le souci d’économiser l’eau, qui manque de manière chronique, encore cet automne 2021 a été relativement sèche.

Je prévois une production plus importante pour cette année 2022, je vise à terme la vente d’une vingtaine de paniers par semaine à 10 € par personne minimum.

Je continue à travailler avec Mathieu Pérou, chef du restaurant gastronomique le Manoir de la Régate qui soutient mon travail au travers de sa cuisine depuis 2018.

contact : jardinvivrierdeboisbonne@cafaitdubien.fr